La colonisation du Congo (1960 jusqu’à présent)

Pour garantir une immersion véritable dans l’histoire de la Belgique, nous avons exploré aussi l’époque de l’Impérialisme. Pendant cette époque, Léopold II a ajouté le Congo à l’histoire de la Belgique. On peut dire que le Congo a été vraiment secoué dans son passé : premièrement, il était dans ses propre mains, ensuite dans les mains de Léopold II,  puis dans les mains du gouvernement belge, et finalement, il est revenu dans les mains congolaises.  Mais après tous ces changements de mains, est-ce que le Congo était préparé pour son indépendance ?

Le Congo a gagné son indépendance le 30 juin 1960. Le parti dirigeant était le Mouvement National Congolais (MNC). Le MNC a choisi Patrice Lumumba comme le premier ministre et Joseph Kasa-Vubu comme le président du Congo. Quelques mois après l’indépendance du Congo, Il y a eu des désaccords entre Lumumba et Kasa-Vubu. Ces désaccords ont permis à Joseph Mobutu, le chef de l’armée congolaise à utiliser l’armée pour faire une révolte et pour gagner le pouvoir. Malheureusement, Patrice Lumumba a été assassiné le 17 janvier 1961 par des forces des partis politiques opposés et par des parachutistes belges.

Patrice Lumumba, Le premier président de la République Démocratique du Congo

Sous la direction de Mobutu, le nom officiel du Congo, qui était la République Démocratique du Congo depuis l’indépendance, est devenu la République du Zaïre. Le régime de Mobutu était un système basé sur un seul parti politique dans lequel Mobutu gardait presque tout l’argent du pays pour lui-même. En fait, son gouvernement était soutenu par les Etats-Unis qui espéraient avoir l’alliance du Congo pendant la guerre froide.

Joseph Mobutu, Le président de la  République  du Zaïre    

Deux guerres civiles dirigées par une coalition des forces congolaises, ruandaises (les réfugiés de la guerre civile du Ruanda), et ougandaises ont suivi pour prendre le pouvoir des mains de Mobutu. Joseph Kabila est devenu le Président du Congo, qui s’appelait encore officiellement la République Démocratique du Congo, par les premières élections congolaises dans lesquelles plusieurs partis politiques étaient représentés. Mais depuis le gouvernement de Kabila jusqu’à maintenant, les conflits et l’agitation continuent au Congo. Il y a eu des révoltes dirigées par un groupe rebelle contre le gouvernement qui s’appelle le Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP). Même après un traité de paix que le CNDP a signé avec le gouvernement, quelques membres du CNDP ont formé un mouvement militaire. De plus, il y a eu des conflits entres les groupes ethniques du Nord-Est du Congo. En 2009, on a estimé qu’il y a eu 45000 morts par mois au Congo à cause des conflits entre ces groupes ethniques.

Joseph Kabila, Le  président actuel du Congo

En fait, la Belgique n’est pas totalement exclue des événements du Congo depuis son indépendance. Plus récemment, il y a eu des émeutes dans le quartier congolais de Bruxelles qui ont été provoquées par les résultats aux élections congolaises. Quand Joseph Kabila a remporté les élections présidentielles, quelques Congolais de Bruxelles, qui pensaient que les élections n’avaient pas été justes, ont décidé de faire des manifestations. Ces manifestations ont provoqué les réponses des supporters de Kabila dans les rues de Matongé, qui est un quartier avec une grande population africaine. De plus, quelques événements récents montrent qu’il y a encore de la tension dans le triangle qui est formé par le gouvernement belge, le royaume belge et le Congo.  En mars 2011,  le Prince Laurent de Belgique a visité le Président Kabila au Congo en dépit de la désapprobation de cette visite par le gouvernement belge. Son voyage, en fait, a été financé par Kabila. Selon le Premier Ministre, Yves Leterme, le voyage est « une imprudence ». Dans un entretien, il a expliqué plus loin, « Je n’ai été mis au courant seulement que quelques jours avant le départ. J’ai eu deux-trois entretiens pour essayer de le persuader de postposer le voyage. Le Prince a pris ses responsabilités, j’ai pris les miennes en soulignant aussi par écrit qu’il n’y avait pas de concertation préalable avec le gouvernement. »

Alors, après tous les changements de mains, est-ce que le Congo était préparé pour son indépendance ? La réponse à cette question continue à se révéler. A travers l’histoire du Congo, Il semble que tout le monde (à l’extérieur et à l’intérieur du Congo) avait et a des intentions différentes pour le pays. Personne ne peut prévoir celle qui sera réalisée. Mais je pense qu’il sera très intéressant de voir le rôle de la Belgique dans l’avenir du Congo.