Gand et les Primitifs Flamands

Gand, la deuxième plus grande ville en Belgique, a une histoire très riche depuis son origine à l’époque médiéval. Les comtes de Flandre y habitaient et Charles V, qui deviendrait l’un des plus grands rois de l’Europe, y est né. Le nom de la ville provient de la localisation de Gand entre les fleuves Lys et Escaut et a évolué d’un vieux nom celte qui signifie “confluence”. Du 9ème au 13ème siècle, il y a eu un développement de l’industrie drapière à cause de l’abondance de la laine d’haute qualité. Avec Bruges, Gand était une centre de cette industrie et est devenue la deuxième ville la plus grande en Europe.Gand

Dans les 15ème et 16ème siècles, la richesse à Gand et à d’autres villes belges a permis la croissance et le développement des beaux-arts à travers les primitifs flamands. Des maîtres comme Jan van Eyck, Robert Campin, Rogier van der Weyden et Pieter Bruegel l’Ancien ont revolutionné la peintre en huile. Ils étaient un groupe de peintres qui étaient essentiellement la transition entre le Moyen-Age et la Renaissance. Ils ont commencé à experimenter avec la peinture en huile, trouvant une variété très riche de couleurs qui n’existait pas dans le Moyen-Age. Il y avait du réalisme dans leurs peintures qui montraient la vie quotidienne et qui incorporaient des détails qui donnaient plus de vie au portrait. Le symbolisme était crucial pour eux, en particulier dans leurs oeuvres religieuses. Dans notre visite à Gand, on a vu un chef d’oeuvre de van Eyck (l’Agneau Mystique) qui incorporait beaucoup de symbolisme et du réalisme à travers les détails.

Visite à Gand

On a débuté la journée dans la station centrale de Bruxelles pour aller à Gand. Nous n’étions pas encore allés à une ville flamande et c’était une expérience unique d’être dans le train et d’écouter que les annonces n’étaient plus en français et en flamand, mais seulement en flamand. Quand on est arrivé à Gand, le guide nous a rencontré pour marcher au centre de la ville. Pendant le promenade, j’ai parlé avec lui sur l’histoire de la ville et de la Flandre.

Finalement, on est arrivé au château Gravensteen, dans le centre de la ville. C’était un bâtiment imposant, une construction énorme parmi les petites rues et les canals de Gand. Le château a été la siège des comtes de Flandre jusqu’au 14ème siècle et a eu beaucoup de fonctions après ce temps, comme un prison et un palais de justice. A la fin du 19ème siècle, le château fut renouvelé et maintenant c’est un musée. On a débuté la visite dans la grande salle des rois où on a pris des audio-guides qui racontaient une histoire amusante sur les comtes de Flandre dans le Moyen Age. Le château était gigantesque, avec des hauts et gros murs et beaucoup de salles et de chambres. Il faisait très froid ce jour, en particulier sur le toit, où on pouvait voir toute la ville de Gand mais malheureusement il avait beaucoup de vent. La visite au château était unique parce que je n’avais pas encore visité un château médiéval si bien préservé. Finissant la visite, on a quitté le château pour continuer d’explorer les charmes de Gand.

On a marché à travers les rues médiévales de Gand jusqu’à arriver à la Cathédrale de Saint Bavos, où se trouve une chef d’oeuvre très fameux du maître Jan Van Eyck, l’Agneau Mystique. Quand on est entré dans le bâtiment, des murs gigantesques s’élevaient autour de nous, terminant dans des voûtes énormes. La raison pour la visite, cependant, était le polyptique de van Eyck. Il était dans une salle séparée, pour sauvegarder l’intégrité de l’oeuvre. Le moment où je suis entré dans cette salle, j’ai été frappé instamment par la taille énorme et la complexité de cette collection de peintures unie dans un seul tableau. Jésus Christ, la Vierge, l’agneau qui représentait Jésus avec les gens qui lui vénérait; c’était tout vraiment extraordinaire. Les détails que van Eyck a incorporés dans le tableau donnait de la vie aux sujets et était une caractéristique typique des peintures des primitifs flamands. J’ai été émerveillé pendant une demi heure devant le polyptique. C’était une expérience unique.

Après la visite à la cathédrale, on a poursuivi le chemin vers une café pour déjeuner. Là, on a dégoûté des plats typiques flamands, comme la Carbonnade, qui est une espèce de ragoût de viande cuisinée dans de la bière. Pour un jour si froid, le plat a été phénoménal.

Pour finir notre séjour à Gand, on a fait une visite guidée du musée des beaux-arts de Gand. Le musée avait une collection formidable de peintures des primitifs flamands, mais aussi de toute l’héritage artistique belge, jusqu’au vingtième siècle. Presque tous les maîtres flamands étaient présents à travers leurs oeuvres, comme van der Weyden, Bruegel l’Ancien et Bruegel le Jeune, van Eyck, Campin, etc. La visite a été un peu rapide et sommaire, mais on a pu voir toute la variété riche des peintres belges, incluant des flamands  et des wallons. La guide était excellente, nous montrant le changement dans les caractéristiques des styles artistiques jusqu’au 20ème siècle (primitifs flamands, la Renaissance, le Baroque, le néo-classicisme, le romanticisme, etc.) Cela a été une visite brève mais extrèment riche et variée. Après la visite au musée, on a marché jusqu’à la station de train pour partir à Bruxelles.Gand

Le bilinguisme incarné

Dans le train, il y a eu un événèment unique qui nous a donné un exemple vivant du bilinguisme en Belgique. Le contrôleur vérifiait les billets des passagers et il est arrivé devant un homme qui n’en avait pas. L’homme était francophone et ne parlait rien néerlandais. Cependant, une femme néerlandophone assise à côté de moi a essayé de l’aider, mais donc elle parlait en néerlandais, et l’homme ne l’a pas pu comprendre. C’était vraiment là que la question du bilinguisme en Belgique m’a frappé: un pays divisé en quatre zones linguistiques!

Mes pensées

Le parcours à travers les sites et les rues de Gand a été incroyable et presque supernatural. Voir une ville médiéval avec beaucoup d’histoire et une culture florissante a été une expérience unique. Il n’y a pas de mots pour décrire l’opportunité d’explorer la partie flamande de la Belgique et de vivre le bilinguisme à travers l’expérience dans le train. C’était là que j’ai commencé à aimer vraiment la Belgique. C’est un pays remarquable, où les gens sont accueillants, où il y a beaucoup de nourriture excellente à des bon prix, où il existe deux langues qui s’affrontent, où les images, le chocolat, la bière, l’histoire et la culture règnent, et où je pense à travailler dans le futur. Vive la Belgique!